Gestion des conflits avec le Voice Dialogue

Malgré une profusion d’articles et de conseils éclairés que nous avons pu lire sur la gestion des conflits, nous restons bien souvent désarmés et anxieux quand un conflit se présente.  Malgré nos entraînements, nos prises de recul,  il nous faut souvent moins d’une seconde pour nous retrouver dans notre attitude défensive automatique: revêtu de notre armure de combattant implacable qui ne lâche rien, muré dans un silence plein de méfiance, envahi de culpabilité et prêt à nous excuser de ce que nous n’avons pas commis….
Comment dépasser nos automatismes et rigidités si prompts à se mettre en place quand nous nous retrouvons en situation tendue, et comment réellement, transformer le conflit en opportunité de développement ? Le Voice Dialogue nous permet d’aborder différemment  les dynamiques en jeu dans le conflit pour mieux les dépasser.

Première constatation : nous manquons d’équipement adéquat pour la gestion des conflits !

Quel historique du conflit dans nos vies ? Pourquoi sommes-nous si démunis ?

Au début de l’histoire, il est une peur bien présente chez la plupart d’entre nous : la peur du conflit. Cette peur nous habite depuis notre plus jeune âge, un âge où nous n’avions pas les moyens de nous défendre correctement, faire valoir nos droits, répondre tout simplement, à celui ou celle qui nous critiquait ou nous faisait des reproches. Nous étions même persuadés de ne pas pouvoir survivre émotionnellement au conflit.

Ce que nous ne voulons à aucun prix revivre, c’est la brûlure des émotions que nous ressentions de plein fouet sans pouvoir les comprendre, et qui nous ont marqués comme au fer rouge. Ce sont les colères que nous n’avions pas le droit de vivre, c’est la honte de nos erreurs et de nos imperfections dont on se moquait, c’est l’impuissance que nous vivions face à la toute-puissance des adultes.

C’est pourquoi chaque situation relationnelle difficile peut nous projeter à la vitesse de la lumière, dans la peau de cet enfant de 5 ans démuni et impuissant.

Alors avec la même rapidité, nous convoquons des personnages intérieurs puissants qui vont nous protéger du conflit et des émotions associés. Voici le froid rigide, qui se ferme et se protège en croisant les bras pour ne rien sentir ; voici le guerrier qui se dresse de toute sa stature et envoie ses flèches bien aiguisées ; voici le juge dédaigneux qui laisse tomber négligemment quelques critiques bien senties ; voici le gentil, le chic type, qui multiplie les gestes de bonne volonté à l’endroit de l’autre et cherche à « déminer le terrain » quitte à sauter lui-même sur une mine ( et oui, le chic type aussi est un personnage puissant !)

Ces parties de nous-même qui surgissent quand les choses tournent mal sont nos fidèles alliées depuis longtemps. Elles sont là pour nous protéger quand nous nous sentons menacés. Elles ont grandi avec nous et ont rempli leur mission, c’est-à-dire qu’elles ont veillé à protéger un Enfant Vulnérable incapable de se défendre. A tel point que nous les avons totalement intégrées et que nous sommes associés à elles, et nous les laissons-nous dominer, de manière réactive et automatique.

Nous convoquons des personnages intérieurs puissants qui vont nous protéger du conflit et des émotions associés.

Un autre personnage très présent dans le conflit s’appelle le « Knower », celui qui sait. Il se targue de garder son sang-froid en toute situation, et reste très calme en apparence – si il prêtait attention vraiment à ce qui se passe en lui, il pourrait sentir la grande colère qui l’habite,

Mais le Knower fait seulement fonctionner sa tête. Il est incapable de se mettre en relation avec le corps, et son sujet, c’est de prouver à l’autre qu’il a tort. Et peut-être a t il raison ! Peut-être l’autre a-t-il tort !

Cependant son intervention est vouée à l’échec car le Knower utilise des arguments qui viennent du mental, il se place en sachant (on l’appelle aussi le Parent Psy) pour essayer de résoudre une situation émotionnelle. Il explique, posément en apparence mais avec quand même un peu de tension et d’agacement, en quoi l’autre se trompe, et cela point par point. Pas étonnant qu’en face, il provoque des réactions tout à fait inattendues ! On peut devenir fou face à un Knower qui cherche à comprendre intellectuellement une situation émotionnelle !

Monsieur-je-sais-tout, le Knower, est une co personnalité souvent présente dans le conflit

Chacune de nos  co personnalités est une personne à part entière avec ses pensées, comportements, opinions. Les croyances de ces co personnalités présentes dans le conflit sont assez définitives et abruptes. Pour elles, le monde se lit en blanc et noir, en juste et faux, accusateur et victime, pour et contre.  Nous croyons sur parole notre Juge quand il nous dit que si nous nous sentons mal, c’est à cause de l’autre qui nous a fait du tort. Le problème, c’est tant que nous nous limitons à ce discours et à ces jugements nous ne pourrons pas dépasser le conflit, nous ne pourrons pas comprendre ce qui se joue réellement pour nous dans cette situation – quelle blessure est touchée, quel besoin est à nourrir, vers quelles solutions créatives se tourner.

Quand les grands défenseurs surgissent,  des postures automatiques d’opposition, de domination, de fuite et de contrôle se mettent en place et nous entraînent dans la surenchère verbale et émotionnelle. Il est alors très difficile de sortir de ce cercle infernal : et quand nous en sortons, nous emportons avec nous notre amertume, notre  découragement, cette sensation d’échec face au conflit, et toutes nos croyances négatives renforcées vis-à-vis de l’autre. La polarisation entre les deux personnes en conflit augmente un peu plus.

Quand je comprends ce qui est touché chez moi, lors d’un conflit, le monde n’est plus le même ; chaque situation difficile est une occasion qui m’est donné de grandir dans la connaissance de moi-même, m’invitant à me décaler de mes personnages automatiques de défense, à supporter l’inconfort, pour aller vers plus de créativité dans mes relations.

La dualité est un principe créateur de base de notre monde. Rien n’y est manifesté sans l’existence de son opposé!

Polarisation et gestions des conflits

Aujourd’hui, on nous dit que le monde est de plus en plus polarisé, que les conflits augmentent. A l’heure où on n’a jamais autant parlé de bienveillance !  Dans un monde polarisé, les peurs augmentent elles aussi: la rigidité sur des postures, des croyances, les schémas comportementaux s’accentuent. Et la peur du conflit exacerbe encore plus la polarisation!

La dualité est un principe créateur de base de notre monde. Rien n’y est manifesté sans l’existence de son opposé. Comment connaître la nuit, s’il n’existait pas le jour ? La chaleur sans le froid ? La santé sans la maladie ? Et ainsi de suite. De même ce principe de dualité est présent en chacun de nous, se manifestant en une multitude d’opposés. Pour C.G Jung, la réconciliation de nos opposés est la clé, le chemin de l’individuation. Le chemin de l’individuation nous conduit à une plus grande complétude, en rassemblant les parties fragmentées de nous-même, en amenant à la conscience nos polarités inconscientes.

« Pour Jung, chaque être humain contient en lui-même deux polarités complémentaires, l’une consciente et l’autre inconsciente. Aller à la rencontre de sa polarité complémentaire, mener un périple intérieur, qui part de l’extérieur du conscient (persona), pour aller petit à petit vers le centre de son être intérieur, nécessite d’affronter son ombre, la partie de nous-mêmes constituée par nos défauts et comportements non assumés, qu’il faudra mettre en lumière et intégrer. »

En Voice Dialogue, ces parties de nous-même que nous n’aimons pas, que nous ne reconnaissons pas et repoussons dans l’ombre,  nous les appelons parties reniées. Les co pers reniées sont des schémas d’énergie qui ont été, en partie ou en totalité, exclues de nos vies.

Nous repoussons dans l’ombre nos parties reniées

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour nous débarrasser de notre mauvais caractère, notre rage, notre jalousie, notre mesquinerie, notre timidité, notre sentiment de ne pas être comme il faut… Mais notre intention d’éradiquer ces co pers les rend encore plus puissantes : cela les amène à se réfugier dans l’inconscient, d’où elles peuvent agir comme elles l’entendent en dehors de notre contrôle.

La colère et l’irritabilité par exemple, sont des schémas d’énergie que beaucoup ont du renier très tôt dans leur vie. Ces émotions ne disparaissent pas ; elles sont tout simplement niées et vont rejoindre le grand réservoir de l’ombre. A la place des émotions reniées, et des co personnalités qui les portent, se met en place un système plus acceptable aux yeux de nos parties primaires.

On peut ainsi observer que certains schémas sont culturellement reniés – nous avons connu les 7 péchés capitaux : encouragé à cesser d’être avare, coléreux, envieux, gourmand, orgueilleux, paresseux ou trop sexuel…
 Il est impossible de faire disparaitre ces énergies repoussées par une énergie opposée à laquelle notre ego et notre protecteur contrôleur se sont identifiés. Un schéma d’énergie qui a été puni à chaque fois qu’il s’est manifesté  devient une part d’ombre.

Depuis le « siècle des  Lumières » nous avons renié toutes les énergies plus « sombres » comme la passion, l’irrationalité, le mysticisme, l’incertitude et le paradoxal, pour admirer, voir vénérer la rationalité, le détachement, l’objectivité scientifique et la clarté. Ce faisant, nous avons jugées nulles une grande partie disponible pour nous les êtres humains ! Nous avons aussi estimé que la colère, l’irritation, l’insécurité, la confusion étaient sans valeur, valorisant l’équilibre, la bonne humeur, les certitudes et la confiance en soi. En tant que société, nous payons le prix fort de ce reniement !

Aussi longtemps qu’une énergie demeure inconsciente, elle est projetée, et nous pensons que nos ennemis sont à l’extérieur. Dans notre réalité, nous sommes de bonnes personnes qui vivons dans un monde méchant et chaotique…

A un niveau planétaire, tous ces schémas d’énergies reniées contribuent à la souffrance et à l’obscurité dans le monde.

Rencontrer nos co personnalités reniées pour pouvoir gérer efficacement un conflit

gestion de conflits avec le Voice Dialogue: dépasser la polarisation

« Ce qui nous manque, peu importe ce que c’est, vient toujours à nous à travers nos relations » Hal Stone

Tant que nous ne sommes pas éveillés à un processus de conscience, nous sommes dirigés par les schémas d’énergie auxquels nous nous sommes identifiés ou par ceux que nous avons reniés. Et ces schémas d’énergie s’exacerbent dans le conflit.

Nos parties reniées viennent constamment à nous à travers nos rêves. (Quelqu’un rentre par effraction chez moi, je suis pourchassé par des animaux sauvages, une bande de jeunes voyous, etc…) mais aussi à travers les personnes qui justement, nous polarisent.

Ceux qui nous entourent sont constamment en train de refléter notre partie manquante. Plus notre émotion est forte à l’encontre d’une personne, plus cette personne porte une partie importante de nous.
Eprouvez-vous en ce moment des ressentis forts (d’attirance ou de rejet) envers une personne ? Si c’est le cas, soyez sur d’une chose : cette personne est importante pour votre propre connaissance de vous-même !

Elle reflète une partie de vous :

–              si cette personne vous attire et suscite en vous l’admiration c’est le reflet une partie de vous qui aimerait venir au monde,

–              si vous « ne supportez » pas cette personne, elle est le reflet d’une partie de vous que vous refusez de reconnaître (et que vous enfermez à double tour dans la cave ou dans un coin reculé de votre psyché!)

Nos co personnalités reniées peuvent ainsi être détectées quand survient une réaction émotionnelle intense, souvent bizarre, envers une autre personne. Il est important d’être précis quant aux caractéristiques que je rejette chez cette personne : c’est le reflet d’un schéma d’énergie qui existe chez moi mais que pour rien au monde je ne voudrais manifester !

L’énergie que nous avons reniée chez nous, nous la supportons difficilement chez les autres : nous la jugeons ou l’évitons, nous ne pouvons pas l’approuver complètement même si nous pouvons l’excuser. Du point de vue du Voice Dialogue, les deux personnes sont co-responsables de cette polarisation ; c’est une invitation à devenir conscients que nous avons perdu notre fluidité. Alors viennent les jugements explicites ou non, les attractions, le fait d’agir à partir d’informations partielles ; une certaine dynamique, une certaine créativité sont perdues.

Si j’intègre  le concept des énergies reniées et si j’accepte  de relever, d’une manière active, les défis que la vie m’amène, une multitude de situations vont  me présenter mes énergies reniées. La vie me le présentera encore et encore jusqu’à ce que je prenne conscience de l’enseignement qui existe dans ces expériences répétitives et déplaisantes. De ce point de vue, les situations de conflits sont extrêmement formatrices!

Passionnant n’est-ce-pas, de considérer nos relations fortes avec ce point de vue ?

Ce que je déteste chez l’autre: un reflet de ce que je n’accepte pas chez moi?

Nous avons tout intérêt à nous intéresser à nos parties reniées dans la gestion des conflits !

Lorsque nous nous autorisons à voir ces co personnalités, nous pouvons non seulement les rencontrer, mais également réaliser que le souhait de les supprimer vient d’une autre co personnalité ! Et nous pouvons prendre alors pleinement conscience que le conflit a d’abord lieu à l’intérieur de nous!

Le but n’est pas de libérer ces énergies, mais de les faire passer de l’inconscient à la conscience, et d’apprendre comment leur permettre d’émerger de façon progressive dans un environnement sur. Nous pourrons ainsi dans un conflit, mieux protéger notre vulnérabilité, calmer nos émotions excessives, expérimenter une plus grande liberté de comportement. Car toute énergie reniée, si elle est accueillie,  se transforme graduellement.

Questions à se poser :

  • Qu’est ce que j’ai renié et que je juge chez l’autre ?
  • Qu’est ce que j’ai renié et qui m’insupporte chez l’autre ?
  • Qu’est ce que cette personne, cette situation, peut m’apprendre ?
  • Quel est notre prochain pas?

Certes la danse peut paraître difficile. Souvenons nous qu’en acceptant la tension entre les opposés, nous générons la transformation. Si nous pouvons laisser même une toute petite place à cette reniée…. Un espace de tolérance est possible.

Utiliser nos jugements dans la gestion des conflits

Nos jugements sont pleins d’enseignement!

Nous sommes en général envahis d’amertume et de jugements lorsque nous voyons notre co personnalité reniée s’exprimer chez l’autre. Cependant les jugements qui surgissent en moi lors d’un conflit et que je porte sur l’autre, sont des indicateurs très précieux pour avancer dans ma propre gestion des conflits et connaissance de moi-même.

Si je fais attention à mes jugements sur autrui, je vais comprendre qu’ils  me parlent de mes énergies reniées, présentes sans que j’en soit conscient- et des besoins que je cherche à nourrir. Je dois savoir que ces jugements, exprimés ou silencieux,  portés par ma co personnalité du Juge,  cherchent à négocier la situation, mais qu’ils cachent une vulnérabilité dont je ne suis pas encore conscient.

Aussi je ne vais pas chercher à supprimer ces jugements, ce qui est impossible ; Je ne vais pas faire preuve d’agressivité envers moi-même et me critiquer en retour, ce qui serait contre-productif et ne ferait qu’intensifier le discours interne critique. Je vais plutôt ne pas les croire sur parole, m’entraîner à les identifier quand ils surgissent, pour ne pas les confondre avec la réalité : je suis conscient que ces catégorisations proviennent de mon Critique et non de ma pensée réflexive.  Puis les déposer sur une table et les considérer sans agressivité, comme une curiosité.  Ces jugements me parlent d’abord de moi, de blessures non cicatrisées, de besoins non nourris, de peurs, de parties reniées que j’ai besoin d’accueillir.

Si nous rendons l’autre absolument responsable de notre mal-être et refusons de reconnaître notre part de responsabilité, le Critique va se nourrir de toute cette énergie reniée. Si chacun reprend sa propre agressivité, le réservoir diminue.

Prendre sa part de responsabilité dans la gestion des conflits

« Toute violence émane d’un mode de pensée qui attribue la cause du conflit aux torts de l’adversaire et à l’incapacité de reconnaître notre vulnérabilité ou celle de l’autre. » Marshall Rosenberg.

Que nous en ayons conscience ou non, une violence existe aussi chez la personne qui se positionne en victime de l’autre (nous ne parlons pas ici des victimes qui ont subies dommage ou agressions de la part d’un tiers, mais de la personne qui se positionne en victime lors d’un conflit – il s’agit dans ce cas d’une posture plus que d’une réalité objective)   et sa façon d’interagir avec son entourage est en relation directe avec ses blessures et traumas d’enfance. À travers la relation à l’autre, elle essaie de réparer les blessures du passé… en les rejouant. Cette remise en scène des blessures d’autrefois est à la fois son piège et sa chance lorsqu’elle aboutit à de réelles prises de conscience.

Gestion de conflits avec le Voice Dialogue: apprendre à protéger efficacement sa vulnérabilité

Accéder à l’équilibre dans la gestion des conflits

Prenons d’abord conscience que celui que nous protégeons avec autant de force, quelles que soit les co personnalités qui viennent à son secours, c’est notre Enfant Vulnérable, celui qui ne sait pas gérer les conflits, celui qui se sent rejeté, jugé, incompétent.  Réalisons que cette défense est aujourd’hui inefficace, voire contre-productive.

Le pouvoir sans accès à la vulnérabilité nous transforme en Tyran pour les autres ou en Bourreau pour nous-mêmes. La vulnérabilité sans accès au pouvoir nous transforme en Victime. Les deux se jouent à l’intérieur comme à l’extérieur. Un des rôles du Critique-Juge est toujours de nous signaler un déséquilibre qui lui fait peur – à juste titre. Écouter ce qu’il signale, une polarité non équilibrée, non ses commentaires négatifs est une bonne façon de se servir de lui dans notre vie: nous devons rééquilibrer cette polarité ou ces polarités.

Il dépend beaucoup de nous que notre ombre soit notre amie ou notre ennemie. En fait elle ressemble à tout être humain avec lequel nous vivons, auquel il nous faut parfois céder, quelquefois résister, qu’il nous faut aimer, selon les exigences de la situation. L’ombre ne devient hostile que si on l’ignore, si on la traite sans compréhension.

Ainsi, quelle que soit la forme qu’elle adopte, la fonction de l’ombre est de représenter le côté opposé du Moi (conscient) et d’incarner précisément les traits de caractère que nous détestons le plus chez les autres.

Développer nos connaissances de ces co-personnalités et d’une façon générale connaître la façon dont se construit une psyché est un avantage sur ce chemin de la gestion des conflits.
Découvrir nos vulnérabilités et apprendre à les protéger efficacement, négocier l’équilibre entre vulnérabilité et pouvoir dans la gestion de conflits nous permettra à la fois d’accueillir la vision de l’autre et d’ assumer et affirmer nos choix sans agressivité inutile.
La vision large et non critique du Voice Dialogue peut devenir la nôtre, notre chemin de gestion des conflits. Et nous pouvons l’intégrer toujours davantage, chaque situation devenant ainsi, un reflet de nos conflits intérieurs et un magnifique terrain d’apprentissage.

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